Formation


Souffle et photo




Depuis que je pratique la photographie, je pense qu'elle m'a permis de mettre à profit de tout petits moments de présence au monde. Cette exercice m'a permis aussi de goûter et de reconnaître la discrétion de ces instants là. De penser l'hypothèse que la photo traduisait un état de présence. 

Avec Marie-Christine de Taillandier et son approche " Souffle et voix", j'ai pu vérifier la pertinence didactique de cette approche qui cultive cette idée de présence. Nous l'avons expérimentée, la complémentarité avec "Souffle et voix" est efficace et permet une élaboration complémentaire dans les deux champs.  Nous mettons en œuvre un premier stage dont les contenus et les modalités sont les suivants:





GIE5

Riche de mes expériences collectives avec la photographie (enseignement, intervention sociale, projet artistique et collaboratif), j'élargis mon champs d'activité à la formation professionnelle avec le  GiE5. J'utilise la photographie pour une pédagogie médiate, qui permet une formation par l'expérimentation. 

Le GIE5 est un groupement d'intérêt économique de formateurs aguerris qui ont en commun l'expérimentation comme moyen, et un média utilisé en pleine conscience comme outil: Le cheval, souffle et voix, la photographie et l'outdoor cooking.

Riche d'un corpus théorique élaboré en commun, le GiE5 met en place un système de formation professionnel avec comme base commune, une réflexion poussée sur l'intégration effective des connaissances, et la co-construction  d'une échelle de collaboration avec une équipe hollandaise. 

Nous avons déjà organisé une journée d'expérimentation le mardi 8 décembre 2015,  vous trouverez le programme ici.








"Cueillir d'un regard, accueillir mon point de vue."
Pédagogie médiate par la photographie: formation par l'expérience.


Dans un monde ou l'information visuelle se diffuse à une vitesse exponentielle, pourquoi ferais-je ( "je" représente le participant)  une formation utilisant la photographie comme média d'expérimentation?

Tout d'abord, il s'agit de partir en prise de vue et de verbaliser devant le groupe  l'expérience ressentie telle que je pense l'avoir vécue.  

Deuxièmement il s'agit de mettre en évidence une zone d'aveuglement: bien qu'ayant pris la photo, j'ai du mal à en percevoir le sens et les effets. Mes collègues, collaborateurs ou autre camarades de formations semblent y avoir accès plus vite que moi.

Ensuite, des images que j'ai réalisées auraient un intérêt et une force que je n'avais pas anticipé et j'ai du mal à les voir empêtré(e) dans le souvenir de mon expérience. Il émane de mes images une force qui parait amoindrie à mon attention, force que la collaboration du groupe arrive à percevoir et à énoncer. Dans la même séance, je suis moi même mis en situation de percevoir les zones aveugles de mes collaborateurs, de participer à l'énonciation co-construite de l'impact de leur photographie.

Il apparaît qu'après avoir expérimentée cette formation, que ce soit professionnellement ou personnellement, les éléments suivants seront intégrés dans une pratique:
- mettre en ligne sur les réseaux une image sera le fruit d'une attention particulière et d'une réflexion bien différente qu'auparavant.
- j'aurais expérimenté qu'une perception non consciente d'une partie de mes actes peut m'échapper, mais que le groupe me permet de l'appréhender. J'aurais aussi expérimenter la position inverse: je peux guider mon collègue à percevoir ses zones aveugles.
-J'aurais une nouvelle possibilité pour faire des photos dans ma vie personnelle et pour les choisir.
-Ces photos constitueront un corpus d'images individuelles et collectives qui pourront peut être servir.

Plus d'info sur le groupement avec lequel je travaille:  ici.

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